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Bec Et Ongles

adaptation du texte de Perrine Le Querrec 

A l’aveugle …. Entre deux accords …. Elle cavale … Hagarde, vacillante ; elle tente un constat provocateur sur notre monde. Bec et ongles, elle dénonce sans faire la morale, à la cadence d’un rythme insensé. Elle chante … Elle crie. 
Des mots de révolte. Des mots d’amour. Des mots de rage. Des mots pour tenir debout. Des mots pour que les rêves se concrétisent. Des mots pour l’utopie.

Durée: 50 min

Presse

L’émission DareDare sur « Bec et Ongles » sur radio Espace2 :

  

« Opéra punk, scène politique, cabaret sensuel, Bec et ongles, une création résistante.

  Ils sont quatre sur scène, trois musiciens, une comédienne chanteuse. Ils sont quatre, ils sont multiples, ils sont le monde d’aujourd’hui, avec ses guerres et ses espoirs, sa violence et sa dérision. 
Tandis que les musiciens s’installent dans le décor et derrière leurs instruments, tandis que le public s’interroge sur ces sons étranges qui commencent à remplir l’espace, une voix surgit de l’invisible :
« Allez vas-y, vis le ton rêve ! »
Une voix qui vient de nulle part, immatérielle, universelle.

Avant que le corps n’apparaisse, que la comédienne, Viviane Gay, ne jaillisse de derrière l’ampli, de derrière les enceintes érigées par nos sacrifices, nos terreurs, nos conformismes, et qu’elle ne prenne chair. Femme toute de chair vêtue, à peine habillée, la fourrure tombe au fil des mots, fragile et futile protection, costume de strass, c’est l’humain dénudé, l’humain jusqu’aux nerfs et aux os, couvert de musique et de mots, des mots qui déferlent sur le public. 
Ce public, transporté dans un cabaret sauvage, sans répit sollicité, qui rit, d’un rire qui s’étrangle sur une émotion, qui rebondit sur une stupéfaction, avant de s’abandonner dans une fugue musicale.

Car le texte de Bec et ongles, sous-titré « Pamphlet » dans sa version livre, écrit dans une langue vive et hachée, puise dans des locutions ordinaires, quotidiennement utilisées, pour les accumuler, les engraisser, y laisser éclore des questionnements essentiels, des remises en cause, des constats dérangeants. Il secoue, malmène, interpelle jusqu’à l’origine même de nos réflexes et de nos renoncements.
La force de cette mise en scène, de ce passage à l’acte, c’est d’avoir su doser cette fusillade. La musique relève du ring où les mots nous ont mis KO. La sensualité de Viviane Gay, sa faille et sa force, son jeu, sa voix et ses regards empoignent les bonnes consciences, les caressent, dans le sens du poil et surtout à rebrousse poils.

Au détour d’une phrase, l’auteur avoue « J’ai peur, j’ai peur d’écrire des mots que personne n’entendra »
Qu’il soit rassuré. Les derniers mots claquent sur les planches « Allez vas-y, vis le ton rêve ». Nous avons entendu. Nous sommes prêts à changer le monde.»

Marie Captain
Etat-critique.com – 13/06/2012

 

Equipe

Conception, jeu et chant : Viviane Gay
Mise en scène et adaptation : Sébastien Ribaux
Création musicale et interprétation : Ariel Garcia, Benoît Moreau et Luc Müller
Lumières : David Baumgartner
Son : Raphaël Raccuia
Collaboration artistique : Sophie Lagier
Texte : Perrine Le Querrec

 

Réalisé avec le soutien de